Sécurisation du réseau ferroviaire : le gouvernement doit engager une réflexion afin d’apporter des réponses concrètes

Le terrorisme, en s’attaquant à la population civile dans des lieux de la vie quotidienne – écoles, supermarchés, transports – ne poursuit qu’un seul objectif : créer, au sein de la population une peur générale et permanente.

Nous devons accepter l’idée que ces barbares ont déclaré la guerre à notre société et donc à chacun d’entre nous, et agir en conséquence.

Cette attaque dans un train de voyageurs, et un massacre heureusement évité, pose une nouvelle fois la question des mesures de sécurité prises sur le réseau ferroviaire.

S’il existe incontestablement une impossibilité matérielle de sécuriser totalement tous les trains nationaux,  il semble possible, à l’exemple des initiatives prises par certains pays voisins, d’apporter des améliorations substantielles dans les procédures de recrutement, de formation et d’équipement de la police des transports et du personnel naviguant, afin de répondre au mieux à la menace.

Se pose également la question de la coopération opérationnelle entre états membres de l’Union Européenne, quant au partage d’informations sensibles et au suivi d’individus à risque sur nos territoires. Il existe déjà des outils – agence FRONTEX, systèmes d’information partagés, Observatoire européen des migrations… – qui ne demandent qu’à être soutenus et renforcés pour être pleinement efficaces. L’Union Européenne doit prendre ce sujet à bras le corps.

Je demande  au gouvernement d’engager de toute urgence une réflexion sur ces questions et d’y associer les maires de France, qui sont les premiers au contact de la population, au travers notamment de ces lieux de passage et de vie quotidienne que sont les gares ferroviaires.