Alors que les querelles socialistes secouent le landerneau politique et médiatique régional, je tiens à réaffirmer la voix des territoires sur les priorités qui doivent être celles de la région Nord Pas-de-Calais.
Les discussions internes au Parti Socialiste ont eu le mérite de faire ressortir des sujets de fond qui concernent notre région. Il faut maintenant avancer sur ces sujets, les territoires doivent se saisir de ces questions et les bonnes solutions ne sauraient être détenues par une poignée d’acteurs.
Parmi ces sujets se pose celui de la 3ème gare TGV, qui change de place au fil des discours. Il convient de mener des études approfondies évaluant l’ensemble des sites capables d’accueillir une telle infrastructure.
A ce titre Arras, préfecture du Pas-de-Calais appelée à jouer un rôle majeur dans le futur pôle métropolitain de l’Artois-Douaisis, réaffirme haut et fort sa vocation et sa pleine légitimité à accueillir la 3ème gare TGV d’envergure européenne de la région, au cœur d’un territoire riche d’énormes potentialités sur les plans géographique, démographique, économique et touristique.
La région Nord-Pas de Calais ne sera forte que si elle a des territoires forts, capables de se regarder avec fierté et de travailler ensemble, en complémentarité.
Idem concernant le projet Canal Seine-Nord Europe, à propos duquel tout le monde s’accorde aujourd’hui pour dire que ce projet représente un formidable levier en termes de développement économique et d’emplois pour tous les territoires au nord de Paris. Néanmoins la conclusion plutôt tiède du ministre des Transports à l’issue du rassemblement en faveur du projet Seine-Nord Europe ce vendredi 22 février au siège de Région, incite à poursuivre la mobilisation et exige plus que jamais l’union sacrée de nos dirigeants et de nos pouvoirs publics et économiques.
La région Nord-Pas de Calais ne sera forte que si elle est unie et portée par des acteurs capables de se parler, de s’écouter et de porter ensemble les projets d’avenir.
