Communiqué de presse : La SNCF campe sur ses positions, les élus appellent à la mobilisation de tous

Arras, le 07/05/2014 – Communiqué de presse de Frédéric LETURQUE, Maire d’Arras, et Philippe RAPENEAU, Président de la Communauté Urbaine d’Arras et conseiller régional.

Sans concertation, la SNCF a décidé de supprimer les TGV Paris-Arras de 17h22 et 18h22. Face à cette décision aux conséquences désastreuses pour les familles arrageoises ou franciliennes, la ville d’Arras et la Communauté urbaine d’Arras se sont immédiatement mobilisées.
Alors que Philippe RAPENEAU, Président de la CUA écrivait à Guillaume PEPY, Président de la SNCF, Frédéric LETURQUE, Maire d’Arras adressait une lettre ouverte au Secrétaire d’Etat chargé des transports. Une motion a par ailleurs été adoptée à l’unanimité par les deux collectivités, et d’autres ont suivi le mouvement. Une page Facebook « Pour la défense du TGV Arras-Paris » a été ouverte, recueillant déjà près de 3 000 soutiens et une pétition en ligne a été lancée sur le site avaaz.org, déjà signée par près de 1 400 personnes.
Plusieurs opérations de tractage afin d’informer et de sensibiliser les usagers ont été organisées en gare d’Arras et en Gare du Nord.

Ce mercredi 7 mai, Frédéric LETURQUE, Maire d’Arras, et Philippe RAPENEAU, Président de la Communauté Urbaine et Conseiller Régional, recevaient Barbara DALIBARD, Directrice nationale de SNCF voyages, en présence de Frédéric CHEREAU, Maire de Douai et Conseiller Régional, de Christian POIRET, Président de la Communauté d’agglomération du Douaisis et Conseiller Général, de Jean-Marie VANLERENBERGHE, Sénateur, de Denise BOCQUILLET, Conseillère Générale, de Gauthier OSSELAND, conseiller municipal d’Arras délégué à la mobilité, ainsi que des représentants des parlementaires du territoire, du Bassin Minier et du monde économique.

Malgré les espoirs suscités par cette rencontre, celle-ci n’a abouti à aucune avancée concrète.

« Nous avons déjà entendu l’argumentaire de la SNCF. Nous avons perdu notre temps avec cette réunion. Notre position est simple : nous refusons la suppression de ces deux TGV et demandons à la SNCF de surseoir à toute décision de suppression avant d’entamer un véritable dialogue constructif qui a toujours été refusé. Cette décision est un non-sens, les conséquences sont énormes sur la vie des familles arrageoises et franciliennes, sur l’emploi et sur le développement des transports en commun pour lesquels nous nous battons depuis des années », explique Philippe RAPENEAU.

Frédéric LETURQUE annonce d’ores-et-déjà que la mobilisation se poursuit et sera renforcée : « L’enjeu est trop important, le combat se poursuit. Beaucoup d’élus, d’habitants et d’usagers nous ont rejoints. J’avais annoncé que nous bloquerions la Gare du Nord s’il le fallait et j’ai tendance à mettre en pratique ce que je dis.

Dès aujourd’hui, nous travaillons à des opérations de sensibilisation et d’information dans les principales gares de la Région et en Gare du Nord. Nous lancerons très prochainement un appel général. Elus, habitants, usagers…, nous appellerons toutes les personnes qui se sentent concernés à aller manifester leur désaccord et leur incompréhension à Paris et notamment au Ministère des Transports ».

Unis dans cette bataille, l’Arrageois, le Douaisis et le Bassin Minier resteront mobilisés sur le sujet et encouragent les représentants des différents territoires de la région Nord Pas-de-Calais et au-delà à les rejoindre.

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