C’est en se rendant au Canada que l’on perçoit réellement la place qu’occupe le territoire d’Arras et de Vimy dans la jeune histoire du Pays. De retour d’un déplacement d’une semaine à Toronto et à Ottawa, j’ai eu l’occasion de tisser de nouveaux liens entre nos territoires, d’en développer d’autres et de nouer une sincère relation de respect et d’amitié entre Arras et le Canada.
Au Musée de la Guerre d'Ottawa
Pour commémorer et célébrer les 100 ans de la bataille d’Arras et de la prise de la crête de Vimy, en avril 2017, ce sont plusieurs dizaines de milliers de Canadiens qui sont attendus sur le territoire arrageois. Ce sont autant de canadiens que nous devons accueillir dans les meilleures conditions et dans le respect et la reconnaissance de leur engagement de 1917 pour la paix et la démocratie.
Nous préparons donc actuellement avec l’ensemble des acteurs concernés (gouvernement canadien, ambassade de France au Canada, tours opérateurs, …) ce moment fort pour la Nation Canadienne. J’ai notamment eu l’honneur d’être reçu et de pouvoir échanger sur ce sujet avec le Gouverneur Général du Canada, le Ministre canadien des Anciens Combattants ou l’ambassadeur de France.
Avec l'Ambassadeur de France au Canada
Ce voyage de travail a également permis de faire de belles découvertes et d’envisager quelques partenariats intéressants notamment dans le domaine culturel.
Ce déplacement s’est malheureusement achevé par les évènements tragiques d’Ottawa.
Alors que nous nous trouvions devant le Parlement Canadien, pour être reçus par le Président du Sénat, la fusillade a éclaté au sein même de l’enceinte, alors que le Caporal gardant le monument aux morts d’Ottawa et la tombe du soldat inconnu, tombé en 1917 pendant la bataille d’Arras, venait d’être abattu… Une chance que notre rendez-vous ait été décalé de quelques minutes…
Ces évènements tragiques renforcent, s’il en était besoin, les liens entre Arras et le Canada.
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Arras: le marathon médiatique du maire Frédéric Leturque, témoin de la fusillade d’Ottawa (VIDÉO)
Son avion, en provenance d’Ottawa, a atterri à Roissy-Charles-de-Gaulle jeudi matin. Frédéric Leturque a ensuite enchaîné avec un marathon médiatique, qui l’a vu notamment défiler sur les plateaux de Canal + et BFM TV.
Il était un peu plus de 23 heures, jeudi soir, quand Frédéric Leturque a enfin pu regagner l’asphalte de l’A1, direction Arras. Joint par téléphone, il se disait « fatigué », « content de rentrer à la maison », et surtout encore « chamboulé » par ce qu’il avait vécu, à peine 24 heures auparavant, témoin direct de la fusillade mortelle d’Ottawa.
