Jean-Louis BORLOO a annoncé ce mardi 18 septembre la création d’un grand parti centriste, l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI), qui rassemble les différents courants centristes jusqu’alors dispersés.
Le lancement de ce parti mettant notamment au premier rang de ses priorités la révolution éducative, la cohésion sociale, la défense d’une Europe intégrée et fédérée ou encore une croissance équitable et une écologie responsable, a été réalisé à l’issue des journées parlementaires des groupes centristes de l’Assemblée Nationale et du Sénat.
Parce que je me retrouve pleinement dans la démarche engagée par Jean-Louis BORLOO, j’ai décidé de rejoindre l’UDI et de figurer aujourd’hui parmi la large liste des fondateurs du parti, en compagnie de nombreux élus territoriaux et parlementaires.
En tant que Maire d’Arras, j’entends porter et défendre au sein de l’UDI les valeurs et priorités qui m’ont toujours guidé dans son parcours politique et mon action quotidienne au service des arrageois : proximité, réussite éducative, renouvellement urbain et action sociale.
Vive le Centre, vive le rassemblement, et longue vie à l’UDI !
Quel dommage! Ce mouvement n’a rien d’indépendant. Difficile de construire un centre rééllement indépendant. Dommage que M. BORLOO n’est pas rejoint le MODEM avant la presidentielle pour rassembler le centre et passer le second tour… Vous nous manquerez au MODEM. Bonne continuation.
Je vous souhaite beaucoup de succes avec ce parti. Je regrette cependant le sentiment de « supercherie » que je ne peux m’empecher d’avoir quand je lis les mots « Democrates Independants » et en meme temps une allegeance automatique a l’UMP (sans compter le cote « torpillons le Modem en passant »). L’avenir nous dira ce qui en est, c’est peut etre le meilleur calcul electoral, mais sans doute le plus mauvais service que ce groupe pouvait rendre au « centre ». Si on ne finit pas tres clairement par les associer a un parti de droite supplementaire, plus modere que l’UMP, ce qu’ils sont, ils auront reussi a simplement perpetuer la grande escroquerie, et le centre continuera a ne pas vouloir dire grand chose. Dire qu’il suffirait de claquer la porte a l’UMP et au PS pour montrer aux francais que la vraie alternative est possible et que ce sont bien eux qui decident. Ca n’est pas le choix d’independance stricte qui est mauvais, ce sont les erreurs de mises en oeuvre, le contexte anti-sarkozyste et le petit nombre de ceux qui ont fait ce choix. C’est ce qui fait que les choses n’ont pas marche cette fois. Plutot que d’abandonner ils auraient fallu s’unir, bien avant, ou maintenant mais dans l’independance. Mais l’on prefere les petits coups de pouce de l’UMP. Dommage.
Bonjour,
Olivier, où avez-vous vu que l’UDI ferait allégeance automatique à l’UMP ? Cela ne sera pas le cas, bien au contraire. Alliance ne signifie pas allégeance.
La ligne politique de l’UDI est simple et claire : il s’agit d’un parti centriste, complètement indépendant, et qui s’exprimera / agira en tant que tel ; mais si alliance il doit y avoir, elle se fera dans le cadre d’une coallition avec la droite républicaine.
Il ne s’agit pas d’un « calcul électoral », mais bien d’un retour à l’ADN historique du centre et à une famille unie et rassemblée.
Monsieur Leturque, la double appartenance étant autorisée à l’UDI, restez-vous, avec J-M Vanlerenberghe, membre du MoDem ?
Bonjour,
la double appartenance est autorisée dans les statuts de l’UDI mais, pour ma part, j’ai choisi de ne pas rester membre du MoDem.
Il y a un bruit parlant d’une dérogation possible pour appartenir à la fois au Modem et l’UDI.
L’UDI, ce sera sans moi. Peux pas sentir les magouilles. Tant pis si c’est la notion que certains ont de la politique, mais ce n’est pas la mienne.
Borloo a trop appris de son pote Tapie, question bonimenteur médiatique.
Et si on rappelait ce qui a fait le succès de son cabinet d’avocats d’affaires? « spécialisé dans le droit des entreprises en difficulté puis dans la transmission, l’implantation d’entreprises, le marché financier, les fusions et acquisitions.Il est ainsi l’avocat d’affaires de Bernard Tapie. »(wikipedia). En d’autres termes, il a associé ses connaissances en gestion avec ses compétences juridiques, pour mettre en place un système d’essorage des entreprises en difficultés, au bénéfice des repreneurs et aux dépens des salariés et contribuables.
« Les salariés des différentes entreprises, eux, découvriront le goût amer des plans de reprise présentés par Bernard Tapie et concoctés par Jean-Louis Borloo. » (Médiapart).
Rejoindre le parti de Borloo ? Jamais.
M. Leturque, pouvez-vous m’exposer les idées de l’UDI concernant l’économie ? Votre politique serait-elle plutôt interventionniste ou libérale ?